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Bouddhisme au féminin - Partageons nos aspirations, nos questionnements, nos compréhensions

 

Livres et films de ce numéro

écrits par ou sur des femmes bouddhistes remarquables

(Les ouvrages en anglais peuvent être commandés  sur www.amazon.fr )
Certains ouvages ne sont plus disponibles que d'occasion, voir sur le site d'amazon, et aussi sur abe.books
et chez des particuliers sur price minister

 

 

 

Dipa Ma, présence et rayonnement d'une femme bouddhiste

Dipa Ma (1911- 1989) est une femme laïque bouddhiste indienne dont la vie inspirée et les enseignements spirituels ont eu une profonde influence à Calcutta, à partir des années 1960, et aux Etats-Unis où elle s'est rendue à deux reprises, dans les années 1980, à l'invitation de l'Insight Meditation Center. Tous ceux qui l'ont alors rencontrée ont témoigné de sa présence extraordinaire, d'une compassion illimitée et d'un calme absolu. Cet ouvrage retrace ainsi la vie d'une véritable sainte laïque de notre temps qui, ayant fait l'expérience de l'extrême souffrance - mariée à l'âge de 12 ans -, puis ayant perdu ses deux enfants et son mari -, parvient par la méditation à une transformation intérieure qui la conduit à expérimenter l'éveil. L'ouvrage rassemble témoignages et enseignements d'une femme qui nous invite à " faire bon usage de chaque chose de notre vie " et à vivre à chaque instant en pleine conscience.

voir l'interview de Jeanne Schut qui a traduit ce livre.

 

 

Choosing Simplicity - Commentaires sur les préceptes de Bikshuni selon le Pratimoksha
par la Vénérable Bikshuni Wu Yin

Choosing Simpliity traite des préceptes et de la vie des nonnes ordonnées dans la tradition bouddhiste chinoise. Les voeux de l'ordination sont des guides qui apportent l'harmonie, à la fois individuellement ainsi qu'à toute la communauté en régulant et simplifiant les relations aux autres, monastiques aussi bien que laïques, en traitant de la possession d'objets, de la nourriture, du vêtement et du logement. Loin d'être une liste sèche de règles, les commentaires de Maitre Wu Yin donnent vie à une discipline dont la bikshuni en vient à apprécier la profondeur et la grande sagesse.

 

 

La voie commence là où vous êtes - Pema Chodron

Pema Chödron commente ici un texte fondamental du bouddhisme : le " texte racine sur les sept points de l'entraînement de l'esprit " de Chekawa yeshé Dorjé qui contient 59 préceptes invitant à 59 attitudes permettant d'éveiller le cœur devant les difficultés du quotidien. Nous découvrons ces préceptes au fil d'anecdotes et d'exemples familiers :- "Médite toujours sur tout ce qui t'exaspère", "Ne fais pas de la douleur d'autrui le matériau de ton bonheur", "Ne sois pas si prévisible", "N'agis pas de façon détournée", "Ne te laisse pas influencer par les circonstances extérieures", etc. Tels sont les conseils de ce texte millénaire. Ainsi la Voie n'est pas "ailleurs" ni "demain", encore moins "quand nous aurons changé". Elle est ici et maintenant, là où vous êtes à l'instant, tel qu'il est, incluant l'état intérieur qui est le nôtre : notre humeur du moment, vécue sans conflit.

 

Entrer en amitié avec soi-même - Pema Chodron

Pema Chödrön délivre ici un enseignement dont la simplicité parle au cœur d'une façon très directe. Elle invite chacun de nous à la mise en pratique d'une réconciliation intérieure quotidienne. Sous le prétexte de "changer", nombreux sont ceux en effet qui entretiennent à leur insu une guerre intérieure subtile avec eux-mêmes. Ce livre réapprend à toute personne en quête de vérité, quelle que soit la voie spirituelle choisie, à dire oui à la vie, dans la joie, en se liant d'amitié avec soi-même.

p.138-139: " On passe sa vie à faire face à des obstacles. Le guerrier doit toujours affronter des dragons. Bien sûr, le guerrier prend peur - surtout avant le combat. C'est effrayant. Néanmoins, le coeur tremblant et tendre, le guerrier se rend compte qu'il est prêt à entrer dans l'inconnu et ensuite il avance à la rencontre du dragon. Le guerrier se rend compte que le dragon n'est rien d'autre qu'une affaire inachevée qui se présente et que c'est vraiment avec la peur qu'il doit travailler. Le dragon n'est qu'un film qui se déroule et il peut apparaître sous de multiples formes: l'amant ou l'amante qui nous a laissé tomber, le père ou la mère qui ne nous a jamais assez aimé, quelqu'un qui nous a fait du mal. Fondamentalement, ce que nous travaillons, c'est notre peur et notre tendance à nous retenir, qui ne sont pas nécessairement des obstacles. Le seul obstacle est l'ignorance, ce refus de regarder ce qui reste en plan. Si chaque fois le guerrier sort pour affronter le dragon, il dit: " Ah ! c'est encore un dragon. Pas question de l'affronter ", et se contente de filer, alors la vie devient une histoire qui se répète indéfiniment : se lever le matin, sortir, affronter le dragon, dire : " Pas question ", et filer. C'est ainsi qu'on devient de plus en plus timide, de plus en plus effrayé, une espèce de bébé. Personne ne nous nourrit, mais on est encore au berceau et on ne passe jamais ses rites de puberté. "

 

Ma vie avec Chogyam Trungpa par Diane Mukpo

"Ce n'est pas toujours simple d'être la femme d'un maître à penser, mais je dois avouer que c'est rarement ennuyeux.» Issue de la haute bourgeoisie anglaise, Diane Mukpo abandonne ses études et rompt avec sa famille à l'âge de seize ans, pour se marier avec Chögyam Trungpa, un jeune lama tibétain qui entend devenir l'une des principales figures de la transmission de l'enseignement bouddhiste en Occident. Mère de quatre enfants, dont trois seront reconnus comme des réincarnations des grands lamas tibétains, Diane Mukpo, dans ses mémoires à la fois troublants, drôles et peu communs, nous plonge au coeur de son intimité avec l'un des plus influents enseignants bouddhistes de notre temps.

Diane J. Mukpo, née en Angleterre en 1953, épouse Chögyam Trungpa Rinpoché en 1970 et part vivre avec lui aux Etats-Unis jusqu'à sa disparition en 1987. Aujourd'hui, elle est la propriétaire et la directrice d'une école de dressage et d'équitation. Elle enseigne aux Etats-Unis et au Canada.

Plusieurs commentaires très différents sur ce livre selon que l'on admire inconditionnellement ou pas Chogyam Trungpa :

Extrait d'un commentaire : "Des informations qui permettent de mieux cerner Chogyam Trungpa, notamment le sens de sa vie: répandre le Dharma en Occident. Mais une question n'est jamais abordée: pourquoi était-il un alcoolique fini? Se saoûler comme Diana le dit avant de faire un exposé sur le bouddhisme passe encore, stress et volonté de provocation à la Gainsbourg. Mais sombrer dans l'alcoolisme total en fin de sa vie et en mourir jeune, pourquoi? Pourquoi? Parce qu'il avait eu un accident de voiture, sans doute en conduisant en état d'ivresse mais ce n'est pas dit, et qu'il en était resté hémiplégique? On le comprendrait de tous sauf d'un lama qui enseigne la méditation ?
Peut être du même domaine que son inconduite sexuelle après son mariage ? Un ancien moine à qui on n'avait pas enseigné la morale sexuelle puisqu'il vivait dans un milieu protégé ? Il est intéressant de lire dans ce livre que si le Dalaï lama avait su que Chogyam Trungpa avait mis enceinte une nonne en fuyant le Tibet, il ne l'aurait pas autorisé à aller en Occident. Bien des mystères non résolus. Une "folle sagesse"? Folle oui, mais sagesse non."

Le témoignage de Diane Mukpo sur la façon somptuaire dont ils vivaient interpelle à la fois sur elle et sur lui.

ci-dessous un passage du livre cité dans les nombreux commentaires sur amazon.com (en anglais) :
"Pour autant que j'appréciai mon mari, je n'étais pas toujours prête à accepter son comportement. Lorsque nous nous sommes mariés, Rimpoché m'a dit que c'était normal pour les hommes tibétains de battre leurs épouses. Je lui ai dit que c'était barbare, mais il a dit que c'était juste une pratique courante. Dans les premiers mois de notre mariage, il a essayé à plusieurs reprises - de façon pas très convaincante - de me gifler quand nous nous disputions. Je lui ai dit : "Qu'est-ce que tu fais ?" Et il m'a répondu : "C'est exactement ce que font les Tibétains." Je lui répondis que je n'étais certainement pas d'accord. Un jour, j'ai attendu qu'il dorme, j'ai pris son bâton de marche et j'ai commencé à le frapper aussi fort que je le pouvais. Il s'est réveillé, très choqué, et il m'a dit: "Qu'est-ce que tu fais ?" J'ai répondu : "C'est exactement ce que font les femmes occidentales." Il a reçu le message, et cela n'a plus jamais été un problème."

Pour la violence conjugale chez les Tibétains voir "Ma voix pour la liberté" de Ani Chöying Drolma que nous avons présenté, sauf que ici, il s'agit de quelqu'un qui est enseignant bouddhiste !

 

Films en relation avec le thème de ce numéro : être nonne ?

 

Une Nonne en Birmanie

 

 

 

 

Nonnes de la tradition soto zen au Japon

 

 

 

Lama Rinchen à Holy Island

 

 

 

Les retraites pour les jeunes au village des Pruniers

 

 

 

 

 

 

 

 

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